Usages historiques
Les premières traces d'activités enregistrées dans les marais de Chicheboville-Bellengreville remontent à 1877, date de création de l'Association des marais de Bellengreville". Ce syndicat de marais, constitué de propriétaires, avait pour mission d’entretenir les chemins d’exploitations et les ponts.
Jusqu’à la seconde Guerre mondiale, le marais ne présentait aucun boisement. Durant la guerre, de la tourbe était extraite sur environ un mètre de profondeur et utilisée comme combustible pour le chauffage domestique. Jusqu'aux années 1970, les cultures maraîchères (radis, haricots verts, carottes, choux et cresson) du marais tiennent une place importante. Depuis, on constate sur l'ensemble du marais un abandon progressif des activités maraîchères et de l'exploitation par le pâturage extensif et la fauche.
Usages actuels
Aujourd'hui le marais est un lieu d'usages pour :
- la chasse : chasse au gros et petit gibier ou chasse au gabion. Il existe huit gabions encore en activité. La chasse au gros et petit gibier est gérée par les sociétés de chasse communales, regroupant une 40aine d'adhérents. La pratique de la chasse nécessitant un entretien des accès, les chasseurs réalisent régulièrement des travaux d'entretien et participent ainsi au maintien de certains milieux naturels.
- la pêche : il existe un parcours de pêche sur la commune de Bellengreville, géré par l'association "La vie belle", qui regroupe une 100aine d'adhérents. Dans le fossé du grand marais, la principale espèce pêchée est le brochet.
- l'activité agricole : plusieurs exploitants utilisent des parcelles intérieures plus ou moins humides pour faire pâturer les chevaux ou comme surface de fauche. En périphérie, et en lien avec les espaces agricoles, il subsiste encore quelques parcelles vouées à la culture.
- la sylviculture : les dommages des différentes tempêtes et l'accès difficile rendent l'exploitation des peupliers peu rentable.
La circulation des véhicules à moteur est interdite sur le marais par arrêtés municipaux.